Trois groupes de défense des droits civils exhortent le gouvernement fédéral à abandonner immédiatement l'isolement cellulaire indéfini des détenus, une pratique assimilée à une forme de torture, qui violerait les droits de la personne.
L'Association canadienne des libertés civiles, la Société John-Howard et l'Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique demandent au gouvernement fédéral qu'il limite à 15 jours, au maximum, l'isolement cellulaire « indéfini » - communément appelé « le trou ». Ces organismes demandent aussi à Ottawa d'interdire le recours à cette pratique carcérale pour les détenus autochtones ou pour ceux qui souffrent de problèmes de santé mentale.