Une unité de la GRC qui fait l’objet d’une enquête fédérale change de nom et de mandat

Visé par des plaintes, par des poursuites, par des allégations de violations des droits civiques et autochtones ainsi que par une enquête du gouvernement fédéral, le Groupe d’intervention pour la sécurité de la collectivité et de l'industrie de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dispose maintenant d’un nouveau nom et d’un mandat élargi.

Cette équipe, d’abord mise sur pied pour gérer les manifestations contre l’extraction de ressources naturelles en Colombie-Britannique, est devenue le Groupe d’intervention en cas d’incident critique de la Colombie-Britannique le 1er janvier dernier.

Cette refonte vise à "mieux tenir compte de la portée des travaux et des services auxquels [les] membres [de cette équipe] sont appelés à participer", lit-on dans une mise à jour publiée sur le site Web de la GRC le 2 avril.

"Le Groupe continuera de participer aux activités d’ordre civil et public en cas de catastrophes d’origine naturelle ou humaine, d’effectuer une mobilisation proactive et, au besoin, de s’acquitter de tâches d’application de la loi propres à un incident critique."

Le Groupe d’intervention pour la sécurité de la collectivité a vu le jour en 2017 afin d'"assurer une surveillance stratégique des incidents dans le domaine de l’énergie (gazoducs et oléoducs)".

La mobilisation menée par des Autochtones à Standing Rock, au Dakota du Nord, contre un projet d’oléoduc en 2016 avait semé l’inquiétude qu’un mouvement similaire visant le pipeline TransMountain naisse de ce côté-ci de la frontière, selon certains documents internes qu’a consultés CBC.

Categories

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Ville où l'événement s'est produit: 

Type de document: 

dossier: