Texte sur l'impunite policiere

INPUNITÉ POLICIÈRE

Nous savons tous très bien que le SPVM a les mains sales. En fait, nous voyons de plus en plus que pratiquement tous les corps policiers du Canada peuvent se réjouir de matraquer et de tirer sur les gens comme bon leurs semble sans avoir aucunes conséquences. Ne nous le cachons pas, le SPVM, en ce qui concerne Montréal, est tranquillement mais ouvertement entrain d'instaurer un état policer. Nous l'avons très bien vu lors du printemps érable, que face à un cri du peuple, la tentative accrue d'état policier fût mis de l'avant. Des centaines de personnes se sont vues poivrer, matraquer, arrêter et j'en passe, complètement innocemment. Et, évidemment, sur les centaines de plaintes amenées en déontologie policière, seulement quelques dizaines d'entre elles ont été retenues, dont nous attendons toujours les résultats, sans grand espoir. Prenons le cas par exemple de Francis Grenier, qui est présentement en processus pour une poursuite contre le SPVM pour 350 000$. Et évidemment, quelle surprise, le SPVM se défend pathétiquement en disant que c'est tout simplement impossible qu'une grenade assourdissante aurait pus causer la perte de son oeil. Ils sont même à dire que c'est à cause de ses lunettes qu'il aurait perdu son œil.....

Parlons maintenant de la très chère déontologie policière. Cette cours de ''justice'' spéciale, composé de flics retraités ou de policiers qui n'ont plus de force pour matraquer des gens, dont en passant le père de l'agente 728 faisait autrefois parti, est sensé être là pour les personnes qui ont été de malheureuses victimes de la répression policière. Le but étant de punir les policiers qui abusent un peu trop de leurs pouvoirs, le résultat en est des plus dégradants; les policiers s'en sortent généralement avec une note au dossier ou d'une suspension avec solde. D'ailleurs les avocats de gauche recommandent de plus en plus de laisser tomber la déontologie policière et de traîner les flics à la Cours de la Petite Créance. Le nouveau pamphlet ''Surprise on a des droits'' du COBP explique tous les détails des types de recours possibles face aux abus des policiers. Donc pour en finir avec ce volet....et bien FUCK LA DÉONTO!

Je vais maintenant vous énumérer quelques exemples, des plus concrets, d'impunité policière à son plus fort. Tout d'abord nous avons l'affaire Villanueva; ce jeune homme de 18 ans qui a été innocemment tué le 9 août 2008 par le policier Jean-Loup Lapointe, réputé pour faire chier les petites gangs de rues et les personnes de couleur. Aucunes accusations n'ont été portées contre lui. Nous voici en 2013 et le policier Lapointe vient d'être promu au groupe tactique d'intervention du SPVM (SWAT). La famille Villanueva est présentement en processus pour une poursuite contre ce policier de 990 000$.

Ensuite nous avons l'Affaire Mario Hamel; cet itinérant de Montréal connu de tout le monde et réputé pour être un homme très calme. À l'été 2012, Mario se promenait dans les rues et éventrait des sac poubelles avec un petit canif. Deux policiers sont alors intervenus et se sont sentis automatiquement menacés par ce petit canif. Les policiers, dans leurs déclarations, ont déclarés que Mario les menaçait de face avec son canif. Chose bizarre: Mario a été tiré de loin et dans le dos à plusieurs reprises, et une balle perdue tirée par un des policiers a tué un innocent qui passait par là et qui allait travailler, Patrick Limoges. Encore une fois, aucunes accusations n'ont été portées contre les policiers....même pas une note aux dossiers.

Allons maintenant du côté de Toronto pour parler de Sammy Yatim, ce jeune homme de 18 ans qui, un soir, se trouvait seul dans un tramway avec un couteau de poche à la main. La police est alors arrivé en tromble, n'ont posés aucunes questions ni quoi que ce soit et le policier James Forcillo a ouvert le feu gratuitement sur le jeune homme. Au total, 9 coups de feu ont été tirés sur la pauvre victime. Après 3 coups de feu, Sammy était parterre en sang et le policier a quand même tiré 6 balles supplémentaires sur le corps qui gisait inerte sur le sol. Le policier a été accusé de meurtre non-prémidité et a été libéré moyennant une caution de 510 000$, seulement deux jours après le drame. Encore une fois nous n'espérons pas trop une justice équitable par rapport à cette abus. Même que suite à cet événement, le Service de Police de Toronto a exigé que tous les policiers de la ville porte constamment sur eux un pistolet à décharge électrique (taser).

Peu de temps après cet évènement et l'annonce concernant le taser obligatoire, une dame de 80 ans, Madame Pasquale, sera la prochaine victime a connaître l'infâme nouveau jouet de la police de Toronto. Elle marchait tranquillement dans la rue lorsque 3 policiers l'ont approchés. La suite de l'histoire reste nébuleuse encore aujourd'hui car personne ne sait exactement ce qui s'est passée mais la dame s'est retrouvée tasée et amenée à l'hôpital d'urgence avec de multiples fractures. De nombreuses manifestations fûrent organisées pour demander justice, évidemment sans aucunes réponses de la part des autorités.

Maintenant, reportons nous 3 ans en arrière lors du G20 de Toronto, dont la plus grande arrestation de masse de toute l'histoire du Canada fût produite. 1100 personnes se sont retrouvées arrêtées et incarcérées dans des conditions des plus pitoyables et inhumaines. Les procès des policiers viennent tout juste de commencer. Tout dabord le recours collectif qui était organisé fût rejeté. Le premier policier a être accusé vient de passer en Cours. Le flic concerné se nomme Glenn Wedell et il a fracturé l'épaule d'un journaliste lors du G20. Ses accusations étaient voie de fait ayant causé des lésions corporelles et voie de fait armé. Devinez quoi? Il a été acquitté. Un flic a été jugé coupable pour usage de force excessive.

Pour terminer, je vous ai gardé la cerise sur le sunday; la fameuse Stéphaine Trudeau alias matricule 728. Je ne m'attarderai pas trop sur son cas dû à sa célébrité dans les merdias. Mais elle est un exemple typique d'un cas d'impunité policière. Cette folle, qui après avoir poivré injustement des manifestants, avoir pratiquement étranglé des ''ostis de gratteux de guitares'' dans un appartement, avoir proféré des menaces à son chef supérieur, toutes les accusations portées contre elle fûrent abandonnées et elle s'est ramassée dans un tout inclus à Cuba grâce à sa suspension avec solde. Il y a présentement une poursuite de 395 000$ contre cette dame et contre le SPVM pour conduite abusive, injuste et discriminatoire.

Il faut se rappeler que les policiers énumérés plus haut ne sont que des pommes pourrites parmis tant d'autres. Entre 1987 et 2012, au dessus de 90 personnes ont été injustement tuées par le SPVM de Montréal. Imaginez le nombre total si on ajoute à cela les morts à l'extérieur de Montréal.

Pensez-y bien: QUI NOUS PROTÈGE DE LA POLICE?