Par Alexandre Popovic

Jérôme Babin, matricule 7383, est l’un des quatre constables du SPVM impliqués dans l’intervention policière qui a coûté la vie à Koray Kevin Celik, 28 ans, dans la nuit du 6 mars 2017
Lors de l’enquête publique du coroner sur les causes et circonstances de ce décès, l’agent Babin avait passé un mauvais quart d’heure durant mon contre-interrogatoire
Alors qu’il tentait de défendre coûte que coûte des affirmations plus que douteuses qu’il avait inscrites dans son rapport d’emploi de la force, le coroner l’avait prévenu qu’il perdrait « toute crédibilité » s’il persévérait dans cette voie
Jérôme Babin, matricule 7383, est l’un des quatre constables du SPVM impliqués dans l’intervention policière qui a coûté la vie à Koray Kevin Celik, 28 ans, dans la nuit du 6 mars 2017
Lors de l’enquête publique du coroner sur les causes et circonstances de ce décès, l’agent Babin avait passé un mauvais quart d’heure durant mon contre-interrogatoire
Alors qu’il tentait de défendre coûte que coûte des affirmations plus que douteuses qu’il avait inscrites dans son rapport d’emploi de la force, le coroner l’avait prévenu qu’il perdrait « toute crédibilité » s’il persévérait dans cette voie
L’agent Babin, ainsi que ses trois collègues, est cité devant le Comité de déontologie policière pour avoir utilisé une force plus grande celle nécessaire à l’endroit de Koray Kevin Celik
Ce procès doit se tenir à l’automne 2024
Toutefois, Jérôme Babin doit subir un autre procès devant ce même Comité de déontologie policière pas plus tard demain dans une cause où l’agent David Bouffard, matricule 7165, est également cité
Dans ce dossier, les constables Babin et Bouffard se voient reprochés de ne pas s’être « comportés de manière à préserver la confiance et la considération que requiert leur fonction en posant des actes fondés sur la race et la couleur » d’un citoyen lors d’un événement survenu en février 2020
Donc, une affaire de discrimination raciale
J’ai aussi appris que ces deux mêmes policiers sont aussi poursuivis au civil, aux côtés de deux autres flics du SPVM, pour un autre événement, celui-là survenu dans la nuit 2 août 2021
Poursuivis par quatre jeunes hommes noirs, tous mineurs sauf un au moment de l’événement, qui ne faisaient rien de plus que de circuler à vélo dans le Vieux-Port lorsqu’ils ont été intercepté par les quatre constables
Après avoir été fouillés et « détenus pour fin d’enquête », les quatre jeunes ont été informés « qu’ils n’auraient pas circulé à la file et qu’ils contrevenaient donc au Code de la sécurité routière »
L’agent Babin s’est même permis de faire preuve de brutalité envers l’un des quatre mineurs, en le projettant sur le capot de son autopatrouille, en plus de l’insulter gratuitement
« Les propos tenus par les défendeurs au cours de l’intervention, empreints de discrimination, de stéréotypes et indignes d’une personne en autorité, constituent des indicateurs probants de profilage racial », lit-on dans la demande introductive d’instance réclamant des dommages s’élevant à un total de 79 000 $
Cette poursuite au civil s’ajoute à celle intentée par la famille Celik en lien avec la violente intervention du 6 mars 2017
Bref, Jérôme Babin traîne plusieurs casseroles derrière lui
C’est quoi qui tourne pas rond avec ce flic-là ?
Ce procès doit se tenir à l’automne 2024
Toutefois, Jérôme Babin doit subir un autre procès devant ce même Comité de déontologie policière pas plus tard demain dans une cause où l’agent David Bouffard, matricule 7165, est également cité
Dans ce dossier, les constables Babin et Bouffard se voient reprochés de ne pas s’être « comportés de manière à préserver la confiance et la considération que requiert leur fonction en posant des actes fondés sur la race et la couleur » d’un citoyen lors d’un événement survenu en février 2020
Donc, une affaire de discrimination raciale
J’ai aussi appris que ces deux mêmes policiers sont aussi poursuivis au civil, aux côtés de deux autres flics du SPVM, pour un autre événement, celui-là survenu dans la nuit 2 août 2021
Poursuivis par quatre jeunes hommes noirs, tous mineurs sauf un au moment de l’événement, qui ne faisaient rien de plus que de circuler à vélo dans le Vieux-Port lorsqu’ils ont été intercepté par les quatre constables
Après avoir été fouillés et « détenus pour fin d’enquête », les quatre jeunes ont été informés « qu’ils n’auraient pas circulé à la file et qu’ils contrevenaient donc au Code de la sécurité routière »
L’agent Babin s’est même permis de faire preuve de brutalité envers l’un des quatre mineurs, en le projettant sur le capot de son autopatrouille, en plus de l’insulter gratuitement
« Les propos tenus par les défendeurs au cours de l’intervention, empreints de discrimination, de stéréotypes et indignes d’une personne en autorité, constituent des indicateurs probants de profilage racial », lit-on dans la demande introductive d’instance réclamant des dommages s’élevant à un total de 79 000 $
Cette poursuite au civil s’ajoute à celle intentée par la famille Celik en lien avec la violente intervention du 6 mars 2017
Bref, Jérôme Babin traîne plusieurs casseroles derrière lui
C’est quoi qui tourne pas rond avec ce flic-là ?