Mort de Joyce Echaquan : « elle continue d’être insultée par le gouvernement »

La communauté atikamekw de Manawan et ses alliés ont commémoré les trois ans de la mort de Joyce Echaquan jeudi soir, à Joliette, sans la présence de sa famille. Un tournant, marqué aussi par un discours de plus en plus affirmé de la part des dignitaires autochtones.

Gisèle Flamand se souvient du jour où elle a appris que Joyce Echaquan était morte à l’hôpital de Joliette, sous une pluie d’insultes. "Ça a été un choc. Je voulais quitter Montréal [où elle réside, NDLR] et aller la retrouver, aller l’aider", dit-elle, un foulard mauve noué autour de sa tête.

Elle raconte que sa mère a elle aussi fait les frais des préjugés dont souffrent les Autochtones. Atteinte d'un cancer, son diagnostic aurait tardé à être posé, car à chacun de ses passages à l'hôpital, on a choisi de simplement lui faire prendre un bain.

Alors avec des dizaines de personnes, Gisèle a tenu à retrouver les siens, jeudi soir, devant le centre d’amitié autochtone de Lanaudière, pour se souvenir de Joyce.

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