
Dans un courriel aux membres du syndicat, que La Presse a obtenu, le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur, dénonce « le manque de pragmatisme du parti au pouvoir à Montréal en matière de police » qui mettrait en danger la sécurité des agents et du public.
Dimanche, lors d’un congrès préélectoral, les membres de Projet Montréal ont adopté une proposition de « revoir la nécessité que tous les agents du corps policier portent une arme à feu » et de mettre sur pied un projet-pilote en ce sens.
La mairesse Valérie Plante a défendu cette prise de position, mais a souligné qu’elle n’irait pas de l’avant sans un plan solide.
Ces déclarations n’ont pas rassuré la Fraternité.
Dans son courriel, Yves Francœur accuse Projet Montréal de s’être positionné « sans égard au contexte de Montréal, qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres d’une frontière poreuse au-delà de laquelle l’on retrouve le plus grand réservoir d’armes à feu de la planète ».