Les inspecteurs de la STM deviendront des « constables spéciaux »

À partir de juillet, les inspecteurs de la Société de transport de Montréal (STM) accéderont au statut de « constable spécial », ce qui leur conférera plus de pouvoirs pour intervenir.

Les inspecteurs n’auront plus à attendre des renforts du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Ils pourront arrêter une personne ayant commis un acte criminel ou intervenir auprès d’une personne soupçonnée de gestes de harcèlement dans l’ensemble du réseau de la STM. « Les inspecteurs ne trouvaient pas leur place et ne se sentaient pas reconnus dans leur rôle », explique Marie-Claude Léonard, directrice exécutive, métro, du transporteur.

Ce changement survient près d’un an après une demande déposée auprès du ministère de la Sécurité publique (MSP), qui gère les différents corps en service au Québec.

À l’heure actuelle, un inspecteur ne peut procéder à l’arrestation d’une personne qui aurait commis un crime à moins d’en avoir été témoin. « Soulignons qu’en aucun temps, les inspecteurs [ne] seront équipés d’armes à feu », indique-t-on par communiqué.

« Si un usager rapporte une situation de harcèlement et que l’inspecteur n’en est pas témoin, il ne peut rien faire. Il ne peut rapporter les faits au SPVM et ainsi boucler la boucle. Les risques de retrouver un suspect deviennent très faibles », souligne Mme Léonard.

En ce moment, un inspecteur ne peut remettre un constat à une voiture qui obstrue un débarcadère, ce qui complique la prise en charge de la fluidité des déplacements.

Le statut de constable leur permettra dorénavant de donner des contraventions et d’ordonner le remorquage des véhicules.

« Ils ne pouvaient pas être totalement efficaces dans leurs interventions. C’est comme si on leur donnait une mission, mais pas les outils », estime la directrice.

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