Le SPVM critiqué pour ses rapports avec les femmes autochtones

La police de Montréal est critiquée par des chercheuses de l'UQAM et par Femmes autochtones du Québec qui disent dans un rapport que les «bonnes intentions» ne suffisent pas et qu'il y a un «manque d'attention et de sensibilité [...] assez répandu au sein du SPVM» à l'égard des femmes autochtones.

Il y aurait notamment un «décalage» entre ce que souhaite la direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et les mesures mises en œuvre jusque sur le terrain, notamment en ce qui a trait aux disparitions et aux assassinats de femmes ou de filles autochtones.

Dans le rapport intitulé «Les disparitions de filles et de femmes autochtones à Tiohtiá:ke/Montréal: pour une collaboration réelle entre le SPVM et les milieux autochtones», les signataires mettent en perspective que la métropole est l'une des villes où l'on retrouve le plus d'autochtones au Québec. Huit recommandations sont émises.

«Le rapport de recherche soulève une absence réelle de coopération de la part du SPVM», ont écrit mercredi, dans un communiqué, les chercheuses Dominique Bernier, Doris Farget et Mirja Trilsch, qui sont professeures au Département des sciences juridiques de l'UQAM.

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