CHRONIQUE / «Lorsque les faits ne sont pas suffisants, ce qui nous éclaire, ce qui nous sert dans une enquête normale, c’est de voir s’il y a des contradictions, des invraisemblances, des pistes qui n’ont pas été explorées. Dans le cas de Dupont, c’est oui, oui et oui. Et il y en a des masses.»
Le constat est de Stéphane Berthomet, qui a travaillé pendant deux années à essayer de faire la lumière sur une histoire des plus nébuleuses, la mort d’un policier de Trois-Rivières, Louis-Georges Dupont, retrouvé le matin du 10 novembre 1969 dans sa voiture de service, cinq jours après sa disparition.
Depuis, la thèse officielle est celle du suicide.