Une police branlante

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté un député de l’Assemblée nationale sans jamais l’accuser. Guy Ouellette a vécu pendant des mois avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

Les mandats de perquisition obtenus par l’UPAC pour enquêter sur Guy Ouellette sentaient à ce point le poisson pourri que les procureurs de la Couronne n’ont même pas tenté de les défendre devant un juge, qui a invalidé ces mandats.

Trois jours après ce revers en cour, le commissaire de l’UPAC, Robert Lafrenière, démissionnait sans aucune explication… Le jour des élections générales au Québec.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), lui, a éjecté son directeur Philippe Pichet après qu’eurent été dévoilées des décennies de pourriture au sein du SPVM, notamment aux affaires internes, un service qui faisait plus dans le banditisme que dans la police.

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