Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a laissé tomber des accusations de falsification d’un faux document et d’utilisation de celui-ci qui visaient un policier de la Sûreté du Québec.
Le juge Maurice Parent a libéré le policier Benoit Richard de ces deux chefs d’accusation, jeudi au palais de justice de Joliette. L'avocate de Benoit Richard, Me Nadine Touma, l'a confirmé au Journal vendredi.
« Mon client est très soulagé de cette décision », a-t-elle ajouté.
La réévaluation de la preuve dans le cadre d’une conférence de facilitation entre la Couronne et la défense a mené à cette décision.
Me Touma a toutefois précisé que le DPCP a reçu l’assurance que les autorités disciplinaires de la SQ mettront un processus disciplinaire en branle concernant Benoit Richard, dans les prochaines semaines.
M. Richard a été cité à procès pour avoir fait et utilisé un faux document pour engager une femme qui souhaitait postuler comme répartitrice à la SQ.
Le policier a par ailleurs déjà été un des porte-paroles de la SQ auprès des médias durant quelques années, jusqu’en 2014.