SPVM: faudrait-il retirer les armes à feu des policiers?

Les patrouilleurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) devraient-ils imiter leurs collègues de Londres et se départir de leurs armes à feu? C'est ce que réclame un intervenant de rue, dans le cadre d'une consultation sur la désescalade lors de situations de crise.

Les policiers sont souvent appelés à intervenir lorsqu'un individu est en crise, souvent dans des contextes de santé mentale ou d'intoxication. Ces interventions se terminent parfois en drame, comme ce fut le cas avec Alain Magloire, un itinérant abattu en 2014.

Mardi, le SPVM et l'École nationale de police étaient devant la Commission de la sécurité publique de Montréal afin de présenter leur plan pour former les quelque 3000 patrouilleurs en techniques de désescalade. D'ici 2023, l'ensemble des patrouilleurs devraient avoir reçu une formation d'un jour à l'ÉNP.

Or, pour la majorité des citoyens et organismes venus se prononcer sur ce plan, cela reste insuffisant. L'un d'eux, Emmanuel Cree, estime que les policiers mettent la main trop rapidement sur leur arme à feu. Il croit qu'ils ne devraient plus en porter.

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