Six mois après la mort d'Alain Magloire, l'importance de former les policiers

L'annonce qu'aucune accusation ne sera portée contre le policier qui a tué Alain Magloire en février dernier coïncide avec la publication d'un guide sur les interactions entre les policiers et les personnes aux prises avec un trouble mental. Six mois après le tragique événement, Catherine Perrin s'entretient d'itinérance et de santé mentale avec le spécialiste des affaires policières Stéphane Berthomet et le psychiatre Olivier Farmer. Pierre, le frère d'Alain Magloire, se joint à la conversation.

Pierre Magloire se dit déçu du verdict qui a innocenté le policier. Selon lui, les policiers qui travaillent au centre-ville de Montréal devraient être formés pour mieux réagir envers les personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Olivier Farmer sent toutefois qu'il y a une volonté d'améliorer les interventions policières. Il prône la désescalade de la violence par la conversation et l'apport d'intervenants ou de travailleurs de rue spécialisés.

Stéphane Berthomet croit pour sa part que le fait que les policiers soient armés nuit à leur capacité de négocier en situation de crise. Selon lui, l'établissement d'un périmètre de sécurité peut faciliter les interventions policières.

AUDIO FILDiscussion : Interventions policières et problèmes de santé mentale
EN COMPLÉMENTHYPERLIEN - Alain Magloire, une vie gâchée - Médium large, 6 février 2014

Lien Merdia : http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2014-2015/chronique.as...

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