Le SPVM dément avoir recours à des agents d’infiltration dans les manifs

Le SPVM n’a pas eu recours à des agents d’infiltration lors de la manifestation contre l’austérité de vendredi dernier à Montréal et n’y a jamais eu recours dans le cadre de manifestations, a affirmé lundi le commandant de police Ian Lafrenière, en réponse aux accusations dans les médias sociaux d’une manifestante qui disait avoir été blessée par un agent infiltré.

Katie Nelson a raconté sur sa page Facebook avoir été attaquée et blessée par un agent au bras et au genou et avoir subi une commotion cérébrale. Le SPVM n’avait pas connaissance lundi après-midi d’une plainte formelle à son endroit.

La manifestante avait aussi mentionné sur sa page Facebook avoir vu des policiers infiltrés braquer leurs armes de service sur des manifestants.

«Nous avions des policiers en civil dans la manifestation vendredi, pour être au plus près de ce qu’il se passe, a rétorqué M. Lafrenière. On a des agents d’infiltration au SPVM, oui. Ce sont des gens qui reçoivent une formation bien spécifique, mais ils n’interviennent pas dans les manifestations.»

Toutefois, le policier, selon qui l’événement de vendredi a été «violent», a reconnu que ses hommes avaient blessé un adolescent de 17 ans à un doigt.

«Nous le regrettons, mais nous ne nous en cachons pas, a-t-il dit. Il frappait des policiers, qui ont utilisé une «arme intermédiaire» (possiblement un bâton télescopique) pour s’en défaire.»

Le commandant a assuré qu’après avoir regardé les vidéos à sa disposition et fait un premier bilan de la manifestation, il y a aurait pu avoir des dizaines et des dizaines d’arrestations, mais qu’ils ont ciblé les méfaits les plus sérieux et qu’ils ont interpellé huit personnes seulement. «Disons que nous n’avons pas la même interprétation des événements», a résumé Ian Lafrenière.

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