Le citoyen qui se dit victime de brutalité policière parle

Au lendemain de la diffusion de cette vidéo montrant une policière du SPVM qui se sert de son bâton télescopique pour frapper un homme dans le cadre d'une intervention, le citoyen en question, Fernando Amaral, brise le silence et accepte de raconter sa version des faits à la caméra de TVA Nouvelles.

Rencontré dimanche après-midi, à Montréal, M. Amaral nous a par ailleurs fourni une nouvelle vidéo de l'intervention survenue mercredi dernier, rue Masson, dans l'arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie.

Il tient ainsi à montrer à la population qu'il n'a offert aucune résistance ni agressivité. Il ajoute qu'il avait l'intention de s'identifier aux policiers. Le Montréalais admet avoir utilisé un langage «coloré» à l'endroit des policiers qui le maîtrisaient, mais il dit que cette réaction est l'effet de la panique.

Rappelons que M. Amaral, propriétaire d'un garage mécanique, avait stationné en partie la voiture d'un client dans un espace réservé aux autobus de la STM. Cela lui a valu une contravention de 63 dollars. Il s'était garé à cet endroit, rue Masson, pour acheter son journal au dépanneur.

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