Malgré une déclaration unanime de son conseil municipal, en février, Montréal est encore loin de pouvoir se prétendre «ville sanctuaire». Au contraire, l'ampleur de la collaboration entre les policiers montréalais et les agents fédéraux des services frontaliers suggère qu'il faudra tout un virage pour que les sans-papiers de la ville n'aient plus à craindre d'être déportés, révèlent des chiffres inédits.