Le droit au logement recule au Québec: flambée des loyers, rareté des logements locatifs véritablement abordables et des logements sociaux, évictions frauduleuses discriminations effrontées et augmentation importante de l’itinérance. Pourtant, le gouvernement continue de sous-financer la réalisation du logement social et lambine à mieux protéger les locataires contre les effets de la spéculation immobilière et les abus du marché.
Au cours des dernières semaines, sa seule réponse a été d’élargir le financement public au marché privé, pour faire du logement supposément abordable, alors qu’il est déjà insuffisant pour la construction de logements sociaux. Visiblement, il ne tient pas en considération pour les locataires à faible et modeste revenus.

Le gouvernement québécois doit adopter une politique globale en habitation basée sur la reconnaissance du droit au logement, le développement du logement social (autant sous forme de coopératives, d’OSBL d’habitation et de logements publics) et de meilleures protections pour les locataires.

Pour répondre rapidement aux besoins les plus criants, faut plus que jamais financer un grand chantier de 50 000 nouveaux logements sociaux, autant sous forme de HLM, que de coopératives et d'OSBL d'habitation, en 5 ans.
Le logement ne peut plus être traité comme une occasion d’affaires et de profits! Joignez-vous au FRAPRU pour réclamer une reconnaissance formelle et concrète du droit au logement au Québec.

Départs organisés de différentes villes, détails à venir. Informations auprès du comité membre du FRAPRU le plus près de chez-vous.
Rendez-vous à 13h00, au Jardin Sakura, 125, rue de la Gauchetière, à Montréal (métroPlace d'armes)