Un policier de Québec arrêté pour agression sexuelle

Un agent du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) de 50 ans a été arrêté pour avoir présumément agressé sexuellement une collègue lors d'une fête tenue par des policiers, il y a deux semaines.

Les faits allégués remontent à la nuit du 20 au 21 août, lors d'un rassemblement d'une dizaine de policiers du SPVQ à Boischatel.

Le surlendemain, en après-midi, la Sûreté du Québec (SQ) a arrêté l'homme à la suite d'une plainte pour agression sexuelle sur une collègue qui se trouvait à cette fête.

«Il a été libéré sous promesse de comparaître à une date ultérieure. L'enquête est toujours en cours», explique la porte-parole de la SQ Marythé Bolduc.

Le suspect est aussi tenu de respecter certaines conditions, dont celle de ne pas entrer en contact avec la présumée victime, de quelque façon que ce soit.

Suspendu avec solde

Toutefois, pour le moment, aucune accusation officielle n'a été déposée contre le suspect, confirme la porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Audrey Roy-Cloutier.

Elle précise également qu'une procédure particulière doit être suivie quand un représentant des forces de l'ordre est visé par des allégations d'infraction criminelle.

«L'affaire est confiée à un procureur qui exerce dans un district différent de celui du policier, qui n'a pas eu à traiter de dossiers avec le suspect et qui est peu susceptible de le faire à l'avenir», indique Me Roy-Cloutier.

Au SPVQ, bien que l'on confirme que l'arrestation a eu lieu, on préfère ne pas faire de commentaires sur la situation.

«Tout ce qu'on peut dire, c'est que le policier visé a été suspendu avec solde, tel qu'il est prescrit à notre convention collective», explique Étienne Doyon, porte-parole de la police de Québec.

Pas une première

Contactée par Le Journal, la présidente de la Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec, Martine Fortier, s'est également faite avare de commentaires, pour éviter d'interférer avec l'enquête.

Elle convient toutefois que cette affaire ne fait pas bien paraître l'organisation, d'autant que c'est la seconde fois en quelques mois qu'un événement du genre fait les manchettes.

Rappelons qu'en mai dernier, le policier Maxime Lehoux, 30 ans, avait été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une collègue lors d'un party de Noël qui s'était déroulé en 2016.

«C'est sûr que ce sont des choses qu'on n'aime pas voir. Je ne vous cacherai pas qu'on préférerait ne pas vivre ce genre de situation», souligne Mme Fortier.

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