« Rêves brisés, vies brisées » : où en sommes-nous trois mois après le dépôt du rapport?

C’était en novembre dernier. L’ex-juge à la Cour suprême Michel Bastarache déposait un rapport accablant sur le harcèlement sexuel au sein de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Le résultat de plus de deux ans et demi de travail et de 640 entrevues. Trois mois plus tard, qu'en est-il?

Au micro de l’émission Point du jour, Michel Bastarache revient sur la tâche titanesque qu’il a accepté de remplir.

Alors qu’il s’attendait à réviser 1000 plaintes provenant de femmes dans le cadre de son enquête, il en a reçu plus de 3000.

Celui qui croyait à du harcèlement mineur au sein du corps policier fédéral a découvert plutôt un harcèlement systémique.

"Il y avait une culture vraiment toxique, explique-t-il. Les hommes dans la GRC"

" se voyaient capables de discriminer, mais aussi de harceler physiquement les femmes."

Des agissements qui prenaient très souvent la forme de violence, mettant ainsi en péril la santé et la sécurité des victimes.

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Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

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