Régime de retraite: les policiers de la SQ pourraient conserver leur privilège

(Québec) Québec refuse de s'engager à imposer aux policiers de la Sûreté du Québec l'obligation faite aux employés municipaux de payer 50 % des cotisations pour leur régime de retraite.

En point de presse, comme devant la commission parlementaire chargée d'examiner les crédits de la Sécurité publique, la ministre Lise Thériault n'a fourni aucune indication que le renouvellement des contrats de travail modifiera un aspect important du système de pensions existant.

Les membres de la SQ ne paient que le tiers de la contribution nécessaire pour soutenir leur régime. La ministre s'est limitée à répéter qu'il est hors de question de négocier sur la place publique.

«Il est trop tôt pour que je puisse vous répondre», a-t-elle répondu lorsqu'elle s'est fait demander si le gouvernement veut hausser la cotisation défrayée par les policiers. «La négociation n'a pas encore commencé. Vous comprendrez que je ne suis pas la négociatrice. Je vais les laisser négocier de bonne foi.

«Ce n'est pas à moi de dicter un rehaussement pour le système de retraite. Laissons les négociations suivre leur cours.» Mme Thériault a assuré que «tout est sur la table quand on parle de rigueur budgétaire». Elle n'a fourni qu'un exemple de «l'effort» que fournit la SQ pour contribuer à l'atteinte du déficit zéro.

Il porte sur la réorganisation administrative que le directeur général de la SQ, Martin Prud'homme, a décrétée. Elle fait passer de cinq à trois le nombre de directeurs généraux adjoints.

Pas de commentaires

L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) n'a pas voulu divulguer si elle réclamera le maintien des conditions actuelles pour contribuer au système de retraite. Le responsable des communications de l'APPQ, Laurent Arel, a souligné que les négociateurs syndicaux en sont à la préparation des demandes pour le futur contrat de travail.

L'Association ne commente pas ce qui n'est qu'une hypothèse ne reposant sur aucun document écrit. «Nous entamons les négociations comme toutes les autres. Nous traverserons le pont quand nous y serons rendus», a fait savoir M. Arel. Traditionnellement, les policiers règlent leur convention collective après celles des autres employés de l'État.

Laurent Arel a confirmé que l'APPQ pourrait déposer une demande pour que, «dans certains domaines», un rattrapage soit effectué à la suite «à l'échelle québécoise et canadienne», dont des comparaisons avec la GRC, la Gendarmerie royale du Canada.

Une étude «paritaire» avec le Conseil du trésor sur des «comparables», est en cours. L'Association regroupe 5400 membres.

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