Plusieurs arrestations lors de l'occupation d'un édifice gouvernemental

Plus d’une vingtaine de manifestants qui occupaient les bureaux de Citoyenneté et Immigration Canada à Montréal, mardi matin, ont été arrêtés et pourraient être accusés au criminel.

Les militants de l’organisme Solidarité sans frontières s’étaient introduits dans l’édifice gouvernemental situé sur la rue Saint-Antoine près de la rue Peel, dans le centre-ville de Montréal, aux alentours de 9 h.

Un manifeste qui a été rendu public indique qu’ils souhaitaient ainsi dénoncer les politiques canadiennes d’immigration et exiger la fin des déportations.

Un porte-parole de la police de Montréal, Manuel Couture, indique que les policiers ont été appelés sur les lieux peu après 9 h.

Vers 11 h, un avis d’expulsion a été lu aux personnes qui occupaient les locaux gouvernementaux.

Selon la police de Montréal, la plupart des manifestants ont alors accepté de quitter les bureaux.

Un groupe de plus d’une vingtaine de manifestants est toutefois resté sur place. Les policiers du groupe d’intervention ont alors procédé à leur arrestation.

Selon des photos qui circulaient sur les réseaux sociaux, les manifestants auraient déroulé des banderoles, joué de la musique et posé des affiches sur les fenêtres de l’édifice pendant l’occupation.

Poursuites criminelles

Les policiers comptent déposer un dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales pour que des accusations de nature criminelle soient déposées à leur endroit, a mentionné M. Couture.

Alors que plusieurs de leurs camarades étaient entrés dans les bureaux, quelques manifestants sont demeurés à l’extérieur de l’édifice pour scander des slogans exigeant la régularisation du statut des sans-papiers.

Plusieurs organismes, dont la Fédération des femmes du Québec, le Centre des femmes sud-asiatiques de Montréal et le Comité pour les droits humains en Amérique latine, ont appuyé ce geste d’éclat.

Selon les manifestants, l’édifice de la rue Saint-Antoine est « un lieu synonyme d’angoisse, de peur et d’anxiété quotidienne pour des centaines de personnes migrantes vivant à Montréal ».

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