ACAB : Une institution de violence, une armée de coupables

ACAB : Une institution de violence, une armée de coupables

(Nous vous faisons part de ce texte qui nous est parvenu et donc nous voulons partager sur notre site.
Il apparait aussi sur le blog du Collectif Emma Goldman : http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2015/08/acab-une-institution-de-violence...)

ACAB est un acronyme signifiant « All Cops Are Bastards » (Littéralement : Tous les flics sont des salauds). Il s’agit d’un slogan employé abondamment par les milieux anarchistes et antiautoritaires, prétextant qu’il n’existe pas de bon policier et que la totalité des membres de cette institution sont de violentes brutes sanguinaires, des robots sans âme ni conscience, aisément séduits par les idées fascistes. Pour les non-initiés qui lisent ces lignes, cela peut sembler constituer une généralisation excessive, un stéréotype grossier. L’idée que la totalité des policiers soient des personnes à la personnalité profondément détestable peut sembler à première vue plutôt ridicule mais voilà : ACAB ne signifie pas que tout policier quel qu’il soit lorsqu’il rentre chez lui le soir continue forcément d’être une personne détestée de tous, bien que la majorité soient effectivement des personnes ayant bien peu de valeur, mais plutôt que chaque agent de police dès le moment où il revêt son uniforme, devient un agent sans esprit de la répression et de la violence.
Ceux qui prétendent que l’acronyme est erroné sous la seule base qu’un membre de leur famille, personne appréciable en-dehors des heures de boulot, fait partie de la police, ne tient donc pas. Bien des gens ont des policiers parmi leur famille, tout comme bien des gens en Allemagne avaient des membres de leur famille dans l’armée, dans les SS ou la Gestapo, voire dans la conduite des trains menant à Auschwitz. Ces personnes étaient peut-être des pères de famille aimants, mais ils se sont tout de même rendus coupable d’un horrible génocide.

La racine du problème réside dans l’institution

Quel est le premier réflexe d’une personne lorsque, conduisant une voiture, elle croise le véhicule d’un policier? Bien sûr, la première réaction en est une de paranoïa, soit vérifier la vitesse à laquelle l’automobile se déplace, avec espoir qu’elle ne dépasse pas les limites permises. Le réflexe est créé par la peur du châtiment, d’abord économique, puisque la punition dans le cas d’un excès de vitesse est une amende élevée à la hauteur de l’infraction, mais également physique et moral. En effet, une amende peut signifier pour une personne dans la précarité la perte de l’argent nécessaire aux épiceries du mois où au paiement du loyer, alors que pour une personne propriétaire d’un marché ou d’une usine, peu importe le montant, une amende ne constituerait au final qu’un impact mineur sur les consommations personnelles. Et encore, une majorité de personnes ne vivent jamais forcément les interventions policières en-dehors du cadre de la circulation routière. Provenant d’une institution qui s’attend toujours à avoir à réagir de façon violente, les policiers adoptent automatiquement une attitude méprisante et une démarche suffisante, propice à l’intimidation physique : Torse bombé, mains sur la ceinture, près de tout leur équipement destiné à gravement blesser ou à tuer, pas évoquant celui de « Sheriffs » du Far West. Ils agissent ainsi en prévision d’avoir à recourir à la force, imposant tellement leur présence de façon agressive qu’ils s’adonnent au final à créer une prophétie s’auto-réalisant. On leur apprend de plus pendant leur formation à reconnaître les « individus plus à même de commettre des crimes » et à interpeller ces personnes en tout temps, créant eux-mêmes les frictions qu’ils décrient et provoquant eux-mêmes ces statistiques d’arrestations dont ils rejettent la responsabilité aux groupes visés. En effet, l’écrasement économique et physique des populations déjà précaire ne peut qu’augmenter leur tendance à avoir recours à la criminalité pour survivre.

Une origine tachée de sang

Les policiers sont donc tous entraînés à faire preuve de racisme, de sexisme, de classisme et de validisme. Ils voient dans tout ce qui est rejeté par le système actuel, un élément perturbateur à éradiquer. Il serait difficile de faire autrement, puisque l’origine même de cette institution provient de l’intention d’éradiquer toute critique du système. C’est au XIXe siècle que se constituent la majorité des États tels que nous les connaissons, dits « États de Droits », et par la même occasion la police telle que nous la connaissons, qui était précédée par les armées nationales et différents systèmes de milices de conscriptions[i]. C’est également à cette époque qu’un capitalisme triomphant affranchi de la monarchie s’impose en maître de la société et impose des conditions de travail ignobles aux travailleurs et travailleuses. Celles-et-ceux-ci s’organisent alors en syndicats, organisant grèves et sabotage. Les patrons réclament alors la protection de l’État, dont les gouvernants sont généralement des avocats à leur solde, et ce dernier réplique en envoyant l’armée éliminer les grévistes. Mais l’armée est alors de plus en plus constituée de membres conscrits, embrigadés dans l’idée de combattre les ennemis extérieurs du peuple et non combattre le peuple lui-même et surtout, se battre contre d’autres soldats et non d’assassiner des civils. À cette époque, l’armée se targue d’un certain « honneur » qui les pousse à se mutiner et prendre part elle-même aux révoltes populaires. Devant le besoin pour une institution de contrôle des masses utilisant tantôt force létale, tantôt force dite « non-létale », visant à blesser, défigurer et mutiler pour contrôler tout en conservant une image de « protection » étant donné qu’aucune mort n’a eu lieu. Ayant besoin de mercenaires sans aucun scrupule à blesser et tuer des civils, l’État créa la police et les services de gendarmerie, de « Maintien de l’ordre ».
Mais la police n’a pas seulement une histoire de protection des patrons au détriment des travailleurs et travailleuses luttant pour la reconnaissance de leurs droits. Certaines organisations policières ont également été créées pour maintenir le racisme. C’est le cas par exemple de la GRC, créée en tant que Police Montée du Nord-Ouest[ii], afin d’écraser la rébellion des métis et les soulèvements autochtones, de confisquer leurs terres ancestrales et de redonner les terres au récent gouvernement fédéral constitué tel que mentionné plus haut, d’avocats des compagnies qui y voyaient un intérêt, dans ce cas-ci des compagnies ferroviaires[iii]. De la même façon, un grand nombre de corps policiers des États-Unis ont été fondés en tant que patrouilles destinées à chasser les autochtones de leurs terres où à contrôler les esclaves noirs, traquant et punissant ces derniers lorsqu’ils s’échappaient ou se soulevaient contre les esclavagistes blancs[iv].

Profilage racial, social et politique permanent

De par leur origine, les services de police sont donc des environnements où ses membres tendent immanquablement à se comporter de façon raciste et classiste. Le profilage racial, tel que mentionné précédemment, est une tendance naturelle des membres de la police à user de préjugés dans leurs interactions avec la population[v], catégorisant les personnes auxquelles ils ont à faire face en fonction de leur race ou de leur apparence physique générale, et accusent ces populations d’être plus portées à la criminalité et de mériter leur situation de pauvreté à cause de caractéristiques qu’ils jugent innées et étendues à la totalité des communautés qu’ils visent. Ils se mettent ainsi à traiter ces personnes comme des êtres inférieurs et à les interpeller systématiquement pour une simple présence dans la rue, menant à une méfiance mutuelle toujours mortelle pour la population visée. Les policiers disposent après tout du monopole de la violence, ce qui leur donne un permit de tuer en toute impunité. C’est pour cette raison que le nombre de personnes noires assassinées par la police, aux États-Unis entre autre, est aussi élevé[vi]. De la même façon que les personnes noires sont visées de façon systématique, les personnes vivant l’itinérance sont également durement touchées par la violence policière. Dans la seule ville de Montréal dans les dernières années, trois personnes sans abri ont été assassinées par année par le Service de Police de la Ville de Montréal, de façon déclarée[vii]. Considérant la difficulté à connaître les faits, les journaux se penchent rarement sur la question et relaient bien entendu toujours uniquement le point de vue de la police, qui prétend souvent que l’individu était armé et chargeait dans leur direction pour légitimer leur usage de la force violente[viii], alors que les rapports du coroner démontrent souvent le mensonge de leur propos. Devant des mensonges d’une telle gravité, il devient facile de supposer que les meurtres causés par les policiers pourraient être bien plus élevés que ce que les informations imparfaites qui nous parviennent nous laissent présager.
Le profilage politique, de son côté, s’observe déjà par l’existence des groupes comme le GAMA (Guet des Activités Marginales et Anarchistes), organe de surveillance des groupes de gauche radicale du SPVM[ix] et par la complaisance générale des policiers envers les groupuscules fascistes. Bien que la surveillance s’effectue bel et bien sur ces groupes, au niveau individuel, de nombreux policiers sont sympathiques aux idées fascistes[x]. L’idée policière selon laquelle la population doit être contrôlée si nécessaire par la violence et qu’il y a une nécessité de leader fort, à la longue, explique cette tendance. En effet, de nombreux liens sont observables entre les membres des services de police et les organisations fascistes de tout temps et de tous les pays. Aux États-Unis, les liens entre le KKK et la police ne sont plus à démontrer[xi]. En France, les policiers et les militaires votent en plus grande proportion pour le parti d’extrême droite en place, le Front National[xii]. En Grèce, la police entretenait des liens constants de complicité avec le Parti Aube Dorée[xiii]. On pourrait dire que ce ne sont que des cas isolés, et c’est peut-être le cas, mais le simple fait que le phénomène existe a de quoi inquiéter et démontre la possible compatibilité idéologique entre la police et les groupuscules fascistes. Aucun policier n’ira en effet militer dans des mouvements radicaux écologistes ou anarchistes, et les rarissimes cas non connus qui pourraient tenter de le faire risquent bien plus pour leur poste que les premiers cas.

Un impact permanent sur les individus membres

Bien entendu, personne n’entre dans la police avec l’envie avouée de tuer des gens, bien que certains peuvent entrer avec l’enthousiasme d’être un dur avec un fusil et se prendre pour des héros. Pourtant, au cours de leur formation et de leur profession, les policiers sont inclus dans une culture uniforme qui leur retire leur notion d’individualité et les force au conformisme absolu, créant un code du silence bénéficiant à la forte majorité de criminels violents faisant partie de l’institution. Insérés dans un climat de violence, la plupart finissent par accepter ce phénomène comme allant de soi, excusant le profilage pour diverse raisons. Le milieu policier est également un grand créateur de violence entre les individus. Aux États-Unis, la violence conjugale chez les familles de policiers est quatre fois plus élevée que chez les familles ordinaires[xiv], dénotant une ambiance fortement misogyne de la police. Et ce phénomène ne se produit pas qu’aux États-Unis. Nombreux sont les cas où un policier s’est montré menaçant envers une ex-conjointe au point de faire craindre cette dernière pour sa vie[xv]. Dans certains cas, la menace a été portée à exécution alors que le reste des forces de l’ordre s’était montré complètement insensible aux plaintes précédentes formulées à ce propos. Dans de nombreux autres cas, la fraternité des policiers s’est opposée à la suspension de policiers ayant ait montre d’un comportement violent envers les femmes.

Certes, le problème demeure la nature de l’institution, mais cette institution repose d’abord et avant tout sur des individus à qui l’État confie le monopole de la violence. Or, avec un tel pouvoir, il a été démontré que les humains deviennent plus difficilement à même de ressentir de l’empathie, voire n’en ressentent plus aucune. Dans de nombreux cas, on a affaire à des gens qui prennent réellement plaisir à causer de la souffrance à celles et ceux qu’ils jugent indésirables dans la société. À partir d’expériences comme l’expérience de Milgram[xvi], on démontre non seulement l’obéissance aveugle à l’autorité dans un cadre où il est exigé de nous des actions immorales et injustes, mais également une volonté satisfaisante de servir ce que l’on juge être une autorité légitime même dans des conditions de manipulation et d’injustice. En effet la plupart des sujets de l’expérience se sont dit après coup heureux d’avoir pu servir à l’avancement de la science, malgré le constat horrible que cette expérience avait permit de dégager. L’expérience de Stanford[xvii] quant à elle, permit de démontrer avec quelle facilité il est possible pour un être humain à qui on confère une autorité presque sans limite sur d’autres êtres humains de devenir de véritables bourreaux sanguinaires. Aujourd’hui, la neurobiologie est même en mesure de démontrer que les zones du cerveau actives lorsque l’on ressent de l’empathie pour quelque chose ou quelqu’un ont une activité réduite par rapport à la normale lorsqu’une personne est en situation de pouvoir.[xviii] Le pouvoir tend de plus à générer de la testostérone qui agit comme une drogue et finit par provoquer l’effet de corruption que l’on connait au pouvoir.[xix] L’ensemble de ces démonstrations permet, enfin, de démystifier le comportement policier comme étant un ensemble de réflexes acquis par une déconstruction de l’individus par son adhésion à un sentiment de corps et une idéologie violente et répressive utilisant les stéréotypes et les préjugés pour se justifier et tenter de valoriser son existence.

Une nuisance et une inutilité démontrée :

On a donc, de fond en comble, fait l’analyse du comportement policier de son origine en tant qu’institution à son effet sur les valeurs et sur le cerveau de ses membres. Il est maintenant nécessaire de s’adresser à la justification généralement donnée lorsque tous ces faits ont été exposés, c’est-à-dire l’utilité de la police dans la société pour combattre le crime. Pourtant, malgré des évènements comme le ralentissement des activités des policiers de la ville de New-York en fin 2014, le taux de crimes violents a diminué dans la ville.[xx] En effet, les arrestations pour offenses mineures ont plutôt tendance à créer une forme de discrimination envers les populations de minorités ethniques économiquement vulnérable et de durcir chez ces dernières le recours au crime organisé (et violent). De plus, de nombreuses études continuent d’échouer à tracer un lien absolu entre le taux de présence policière et le taux de criminalité. La plupart des études concernent une forte augmentation de présence policière et non une forte diminution, et n’arrivent à démontrer qu’une corrélation négative entre la présence policière et la fréquence des crimes de propriété (vol de voiture, vandalisme etc.) et n’arrivent pas à démontrer de lien certain entre l’augmentation de la présence policière et la diminution de crimes violents (meurtres etc.)[xxi] Il est important de noter également que le facteur le plus déterminant dans la prévention de la propriété est l’égalité sociale. Des études démontrent le fort impact d’un fort taux de chômage sur la criminalité.[xxii]

« Why would anyone follow the “right path” (i.e. schools) if you see that your parents did so and are still jobless or at best exploited and humiliated? Or if your identity and your place in society are constantly questioned, often by the government itself? It certainly won't help you feel at home.

This is a problem many governments are facing all over the world and they tend to react to demonstrations quite aggressively as they try to please certain groups of voters. By doing so they also forget that the very people they repress are also voters, and that trying to divide a nation will only bring more instability and more violence. »[xxiii]

La citation de cette étude démontre le lien entre le déséquilibre économique et la criminalité : Les individus vulnérables dans la société ne sont pas motivés à y prendre part étant donné son caractère fondamentalement injuste, cultivant les oppressions systémiques. De plus, le même article démontre plus loin comment le durcissement de la réponse à la criminalité entraine inévitablement plus de criminalité encore. Pour réduire la violence par contre, il est nécessaire de combattre la pauvreté. Pour ce faire, des filets sociaux et une forte insertion sociale sont nécessaires.[xxiv] Le moyen ayant historiquement été utilisé pour obtenir ces programmes fut la création de syndicats luttant pour la sécurité d’emploi et les mouvements sociaux luttant pour la sécurité sociale. Chacun de ces mouvements ayant protesté contre les mesures de gouvernements passés, la police a toujours été présente pour réprimer ces mouvements. La police sert donc, au bout du compte, à maintenir une certaine présence de criminalité pour justifier sa présence, puisqu’elle permet de maintenir les inégalités sociales créatrices de criminalité. La police est donc non seulement non utile dans la diminution réelle des crimes, mais fait de plus en sorte que les inégalités sociales, créatrices de criminalité, se maintiennent de par leur répression des mouvements de contestation.

« Si on étudie les millions de lois qui régissent l’humanité, on s’aperçoit aisément qu’elles peuvent être subdivisées en trois catégories : protection de la propriété, protection des personnes, protection du gouvernement. et, en analysant ces trois catégories, on en arrive à l’égard de chacune d’elles à cette conclusion logique et nécessaire : Inutilité et nuisibilité de la Loi. »
Pierre Kropotkine dans « Loi et Autorité »[xxv]

Les alternatives : Se sortir d’un État Policier

La démonstration est faite : L’institution policière en est une de violence et d’injustice qui crée une armée de psychopathes prêts à éradiquer toute résistance à l’ordre établit. Celles et ceux parmi les forces constabulaires qui sont incapables d’eux-mêmes faire preuve de ces violences sont soumis à un code du silence leur empêchant de critiquer ouvertement les pratiques barbares de la majorité de leurs pairs et sont relégués à des postes de bureaucratie dont l’existence permet bien souvent de protéger les coupables. Les seuls dotés de suffisamment de conscience pour refuser ces injustices sont au final bien souvent forcés de quitter leurs fonctions[xxvi]. On peut donc dire que, oui les « bons policiers » existent : Ce sont celles et ceux qui démissionnent. Tout policier qui demeure au sein de cette institution se rend, au final, coupable de complicité criminelle avec la majorité de ses pairs brutaux et discriminatoires. À l’État Policier, il existe de nombreuses alternatives[xxvii] qu’il s’agit tout simplement d’explorer dans une perspective de libération et d’éducation populaire. Tout d’abord, une très forte majorité de crimes sont reliés à la propriété privée, et la pauvreté influence le taux de criminalité. Abolir la propriété privée capitaliste, la pauvreté induite par l’activité des élites et la violence de l’État sont donc des priorités pour vaincre la criminalité, et ces abolitions passent également par l’abolition de la police. Beaucoup de crimes sont également des activités dont le caractère d’illégalité est tout simplement absurde, servant plutôt à créer des infractions payantes servant à protéger les investissements de propriétaires capitalistes. Enfin, la médiation des conflits peut passer par des milices fonctionnant par mandats imputables et par rotation des tâches n’ayant aucun pouvoir sur les individus autre que permettre une distance sécuritaire, un « safer space » entre les belligérants ou entre l’oppresseur et sa victime en attente d’un processus de justice créé en fonction des besoins des victimes d’abord.

Conclusion :
Il est possible de croire que tous les individus faisant partie de la police ne sont pas des personnes détestables dans la vie de tous les jours, mais pour toutes les raisons évoquées dans cet article, l’organisation policière créera toujours de la brutalité et des injustices et chaque individu qui rejoint la police s’en rend coupable, d’où l’expression « All Cops Are Bastards » qui s’en trouve parfaitement justifiée.
Pour plus d’information concernant la brutalité policière, il est possible de consulter l’excellent site du Collectif Opposé à la Brutalité Policière, basé à Montréal :
https://cobp.resist.ca/

Références :

[i] https://worxintheory.wordpress.com/2014/12/07/origins-of-the-police/
http://www.tantquil.net/2014/11/11/une-petite-histoire-du-maintien-de-lo...
https://cobp.resist.ca/documentation/lorigine-et-le-r-le-de-la-police-da...
[ii] https://copwatchvancouver.wordpress.com/2011/12/03/rcmp-history-of-colon...
[iii] http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=eve-mar-gab-...
[iv] http://plsonline.eku.edu/insidelook/brief-history-slavery-and-origins-am...
[v] http://www.cdpdj.qc.ca/fr/medias/notre-avis/Pages/profilage-racial.aspx
[vi] http://www.theguardian.com/us-news/2015/jun/01/black-americans-killed-by...
http://www.bbc.com/news/world-us-canada-32740523
http://killedbypolice.net/
[vii] http://quebec.huffingtonpost.ca/adis-simidzija/la-police-tue_b_5998772.html
[viii] http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/12/04/003-mario-hamel-c...
http://www.lacrap.org/deces-de-hamel-et-limoges-le-plus-on-en-sait-le-pl...
[ix] http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/445222/le-spvm-a-g...
[x] https://books.google.ca/books?id=_Rap55ZimykC&pg=PA430&lpg=PA430&dq=poli...
http://www.open.ac.uk/Arts/history-from-police-archives/Met6Kt/PublicOrd...
https://books.google.ca/books?id=QUVFLuHzJJAC&pg=PA112&lpg=PA112&dq=poli...
[xi] http://stuartschrader.com/blog/anti-klan-part-1-fbi-police-and-kkk
[xii] http://www.marianne.net/fredericploquin/Flics-et-militaires-en-pincent-p...
[xiii] http://www.theguardian.com/world/2012/oct/26/golden-dawn-infiltrated-gre...
[xiv] http://womenandpolicing.com/violencefs.asp
[xv] https://cobp.resist.ca/documentation/la-violence-des-policiers-contre-de...
[xvi] http://www.slate.fr/story/91913/experience-milgram-interpretation
[xvii] http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=vie...
[xviii] http://www.npr.org/2013/08/10/210686255/a-sense-of-power-can-do-a-number...
[xix] https://www.psychologytoday.com/blog/caveman-politics/201501/power-corru...
[xx] http://www.theatlantic.com/national/archive/2014/12/the-benefits-of-fewe...
[xxi] http://www.academia.edu/796325/Police_numbers_and_crime_rates_a_rapid_ev...
[xxii] http://www.jamaicaobserver.com/news/Study-reveals-link-between-unemploym...
http://storage.globalcitizen.net/data/topic/knowledge/uploads/2012102421...
http://www.sheffield.ac.uk/economics/research/serps/articles/2013_001
[xxiii] http://www.poverties.org/poverty-and-crime.html
[xxiv] http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/92490/1/9789242500844_fre.pdf
[xxv] https://fr.wikisource.org/wiki/La_Loi_et_l%E2%80%99autorit%C3%A9
[xxvi]https://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2014/12/06/i-was-a-st-l...
http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2014/11/pas-de-justice-pas-de-paix-une-t...
[xxvii] Pour plus d’informations à ce sujet, consulter : http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2015/01/le-maintient-de-lordre-est-une-s...

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